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Notre pasteur Jacques Hostetter et Françoise, son épouse
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Jacques-Hostetter-Mills : un belgo/irlandais à Angoulême !
Depuis sept années déjà, mon épouse et moi-même habitons en France Ouest, désormais à l’Aiguillon-sur-Vie. En 2016, j’ai été appelé par l’Eglise Protestante Unie de la Vendée-Ouest, et j’y ai exercé le ministère pastoral jusqu’à ma retraite, fin septembre 2023.
Anciennement 1er Pasteur à Liège, membre de l’Eglise Protestante Unie de Belgique, je suis donc marié avec Françoise (plus de trente-cinq années de vie commune !) et nous avons trois enfants, tous en Belgique : Nicolas, Marie-Laure et Johnatan, respectivement en couples avec Pétia, Michaël et Caroline ; et puis cinq petits-enfants : Christiana, Quentin, Romain, Harold et Sarah-Line. Bref, une belle famille où chacun à sa place. Heureusement que Skype et Whats App existent, car ils nous manquent !
Que dire d’autre ? Après avoir travaillé dans le secteur du tourisme culturel au Québec, j’ai assuré 9 années durant un des deux postes pastoraux à la Chapelle Royale de Bruxelles, puis 10 autres années à mi-temps à l’Eglise Protestante Libérale (j’étais en même temps conférencier universitaire et guide culturel exclusif attitré auprès des Amis des Musées Royaux des Beaux-arts de Belgique), avant de reprendre un ministère à plein temps comme 1er pasteur à Liège de l’an 2000 au 30 septembre 2016, et de poursuivre en Vendée les sept dernières années.
J’ai évidemment un master en théologie, ainsi que d’autres titres universitaires : Certificat d’Etudes supérieures en Sciences criminologiques, D.E.A. (Diplôme d’Etudes Approfondies, ancien Doctorat 3e cycle) en Etude des religions et de la Laïcité, Etudes supérieures en Histoire de Byzance et du Haut Moyen-âge occidental.
En 2014, j’ai été adoubé Chevalier de l’Ordre de Saint Gabriel, dont
l’objectif est de promouvoir la paix et le développement humain dans le monde.
J’ai longtemps pratiqué les arts martiaux et joué au volley-ball, au tennis et au badminton. Mes autres loisirs sont la lecture, le cinéma, le théâtre, les voyages, sans oublier les conférences et les musées, une véritable passion !
J’ai été Président du District de Liège, Président du Service Protestant d’Education permanente et membre du Conseil Synodal de l’Eglise Protestante Unie de Belgique. Bref, une vie pastorale déjà bien remplie… avec en point de mire ce plaisir de vivre avec vous une nouvelle « tranche de vie » grâce à des échanges fructueux et une dynamique qui permettront, dans cette belle région de France, de mieux faire connaître le message vivifiant et libérateur de l’Evangile.
Pr. Jacques Hostetter-Mills
Endimancher : Verbe transitif. S’habiller de vêtements du dimanche, habits de fête.
Sommes-nous encore capables de ne pas confondre le quotidien avec l’exceptionnel ? Sommes-nous encore capables d’honorer Dieu ? Je ne peux m’empêcher d’être étonné par une évolution, qui se prétend être dans l’air du temps, qui voudrait que chaque jour soit similaire au précédent et au suivant, quelle que soit l’activité qui l’anime et le porte. Ne devons-nous pas retrouver ce goût si particulier, si subtil de la différence… ce sel qui agrémente l’insipide… cette épice qui donne toute sa saveur à un monde par trop monotone ?
Quand je me lève le dimanche, je me réjouis dès l’aurore de retrouver des frères et sœurs en la foi, je prends le temps de me préparer spirituellement et physiquement au culte que je rendrai à Dieu au milieu de la communauté. Ce jour est un jour de fête ! « Qu’il est bon, qu’il est doux pour des frères de demeurer ensemble ! »
Le dimanche ne peut être un jour banal, il doit rester ce temps à part où d’autres priorités prennent le pas sur le semainier. Lors de mon long séjour en Israël, j’ai souvent été frappé par la façon dont les juifs pieux vivent le sabbat et par la perception erronée que la plupart des occidentaux en ont.
Si un jour vous avez l’occasion d’aller en Israël, promenez-vous dans un quartier juif le jour du sabbat. Vous n’y trouverez pas des personnes brimées par des interdits, mais au contraire des familles épanouies, détendues, où les couples se retrouvent et consacrent, chaque semaine, quelques heures à leurs enfants. Ne devons-nous pas nous ménager de telles périodes dans notre vie ?
Avec un clin d’œil, j’ai envie d’ajouter : « Si Dieu a créé le monde en six jours et s’est reposé le septième, nous croyons-nous plus indispensables que lui au devenir de l’Univers au point de vouloir travailler sept jours sur sept ? » L’adage populaire le dit bien : « Les cimetières sont peuplés de personnes qui se pensaient indispensables. »
Ce qui est de plus en plus important à mes yeux, c’est de consacrer de l’énergie et du temps à ceux et celles que j’aime. Le leur dire, le leur faire ressentir avant que la mort physique ne nous sépare. Ne pensez-vous pas que c’est là l’essentiel ?
Quand nous quitterons ce monde, nos proches ne se rappelleront pas de nous en fonction de notre position sociale, mais bien en fonction de ces moments bénis où nous leur avons consacré de l’attention, où nous avons partagé des moments d’émotion, de tendresse, d’amour, de jeux, de fête. Dans le même état d’esprit, si je prétends aimer Dieu ne faut-il pas que cela se marque tout au long de mon existence terrestre ?
Et si le dimanche était ce moment privilégié pendant lequel je pourrais retrouver le paradis perdu : une relation réelle avec Dieu, avec mon prochain, mon épouse, mes enfants, mes ami(e)s, mes frères et sœurs en la foi… Un temps de rencontre, un temps de partage, un temps fort – qui deviendra vite indispensable à mon équilibre – pour lequel rien n’est trop beau !
Oui, le dimanche je passerai plus de temps – encore – à la salle de bains… et je mettrai de beaux habits. Non pour épater la galerie, mais parce que je veux par-là rendre témoignage du caractère particulier de ce jour, de son aspect festif et du respect que je porte à mon Dieu et à la communauté de foi.
Référence biblique : Exode 20 – Première table de la loi relative à Dieu
« Tu n’auras pas d’autre dieu que moi.
Tu ne te feras pas d’idole ni de représentation quelconque de ce qui se trouve en haut dans le ciel, ici-bas sur la terre, ou dans les eaux plus basses que la terre. Tu ne te prosterneras pas devant de telles idoles et tu ne leur rendras pas de culte, car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu qui ne tolère aucun rival. Je punis les fils pour la faute de leur père, jusqu’à la troisième, voire la quatrième génération de ceux qui me haïssent, mais j’agis avec amour jusqu’à la millième génération envers ceux qui m’aiment et qui obéissent à mes commandements.
Tu n’utiliseras pas le nom de l’Éternel ton Dieu pour tromper, car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui utilise son nom pour tromper.
Pense à observer le jour du repos (sabbat) et fais-en un jour consacré à l’Éternel. Tu travailleras six jours pour faire tout ce que tu as à faire. Mais le septième jour est le jour du repos consacré à l’Éternel, ton Dieu ; tu ne feras aucun travail ce jour-là, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui réside chez toi ; car en six jours, l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer, et tout ce qui s’y trouve, mais le septième jour, il s’est reposé. C’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du sabbat et en a fait un jour qui lui est consacré. »